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Miliaire froide : profil clinique et étiologique - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.308 
I. Sajid , W. El khattabi, N. Mouhssine, N. Bougteb, H. Arfaoui, H. Jabri, H. Afif
 Service de pneumologie, CHU d’Ibn-Rochd, hôpital 20 Août 1953, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La miliaire froide est une image radiologique composée d’opacités punctiformes (< 1,5mm) ou micronodulaires (< 3mm) réalisant parfois un aspect en « grains de mil » arrondies et peu denses, uniformément et systématiquement réparties dans les deux champs pulmonaires survenant dans un contexte apyrétique. Elle est rarement découverte de manière fortuite. Le diagnostic étiologique est urgent, car le tableau clinique peut rapidement évoluer vers une détresse respiratoire ou un état de choc.

Méthodes

Une étude rétrospective concernant 13 cas colligés entre janvier 2019 et janvier 2023 au Service de pneumologie, Hôpital 20 Août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca (Maroc)

Résultats

La moyenne d’âge était de 50,4 ans avec une prédominance féminine de 61 % des cas. L’interrogatoire a retrouvé le tabagisme dans 3 cas, le diabète dans 2 cas, l’insuffisance rénale terminale dans 1 cas, l’exposition à la silice et à l’amiante dans 2 cas et aux déjections d’oiseaux dans 1 cas. Le tableau clinique était dominé par la dyspnée dans 10 cas, la toux sèche dans 7 cas, la douleur thoracique dans 5 cas et l’hémoptysie dans 2 cas. L’imagerie thoracique a objectivé une miliaire dans tous les cas, associée à des foyers de condensation dans 3 cas à un aspect d’arbre en bourgeon, à des adénopathies médiastinales et à une atélectasie lobaire supérieure droite avec ostéolyse vertébrale dans un cas chacun. La bronchoscopie a montré une infiltration tumorale dans 3 cas. Il s’agissait d’une miliaire tuberculeuse dans 5 cas, d’une lymphangite carcinomateuse dans 2 cas, d’une silicose dans 2 cas, d’une pneumopathie d’hypersensibilité (alvéolite allergique extrinsèque) dans un cas, une sarcoïdose thoracique dans un cas, une séquelle de COVID-19 dans un cas et sans étiologie dans un cas. Le traitement était basé sur les antibacillaires dans 5 cas, la corticothérapie dans 3 cas et la radiochimiothérapie concomitante dans un cas. L’évolution était bonne dans la majorité des cas et on déplore deux décès.

Conclusion

Nous insistons à travers cette étude sur la diversité des étiologies de la miliaire froide, qui restent dominées par la tuberculose dans notre contexte.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 155 - janvier 2024 Regresar al número
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